Moteur de Recherche de Veille Concurrentielle pour l'Industrie Pharmaceutique et de Santé

Archives du blog

mercredi 4 juillet 2012

Vidéo : Les enjeux stratégiques du numérique dans la connaissance scientifique et l'éducation




Xerfi Canal a reçu Christian Harbulot, directeur de l'école de Guerre Economique et directeur associé du cabinet Spin Partners

L'accès à la connaissance scientifique est un instrument de puissance, affirme Christian Harbulot.

Avant d'aboutir à cette conclusion, le directeur de l'Ecole de guerre économique a rappelé quelques faits.

Partant du constat qu'accéder à la connaissance scientifique est un moyen pour les chercheurs de faire connaître leurs travaux et de se faire reconnaître par la communauté internationale, Christian Harbulot a rappelé comment pendant l'entre-deux guerres l'Europe était le pays où la connaissance scientifique était mise en valeur et reconnue mondialement.

Il a également rappelé qu'à la fin des années 1990, l'administration américaine revendiquait le droit pour les Etats-Unis à obtenir le leadership du marché privé de l'information sans susciter de réactions particulières à l'époque.

Ces deux rappels historiques posent la question de la valorisation de l'information scientifique et de ses circuits économiques...

source : Sur Xerfi Canal : Les enjeux stratégiques du numérique dans la connaissance scientifique et l'éducation - la vidéo "Xerfi Canal Christian Harbulot Les enjeux stratégiques du numérique" sur YouTube -

lundi 4 juin 2012

Toute l’actualité de l’information numérique à la 29ème édition d'i‐expo, programme 2012 [13 & 14 juin 2012 - Paris Porte de Versailles - Hall 5.1]

i-expo Au-delà du décryptage des enjeux du marché, i-expo a pour vocation de proposer des pistes et des réponses concrètes aux problématiques d’identification, de gestion et de diffusion de l’information, auxquelles sont aujourd’hui confrontés tous les collaborateurs de l’entreprise.

Rendez-vous annuel de l’information numérique, de la gestion des connaissances et de la veille en Europe depuis près de 30 ans, i-expo s’est particulièrement attaché cette année à répondre aux attentes des directions métier, comme les services juridiques, financiers, marketing/communication, achats, ou encore ressources humaines.

Pour les guider et répondre à leurs besoins spécifiques, i-expo a composé un programme autour de nombreux temps forts, mêlant :

  • des master-class et des conférences d’applications animés par les exposants permettront de découvrir des réponses et des solutions concrètes 
  • des plénières et des ateliers donneront les clés pour comprendre et décrypter les différents marchés de l’information et leurs enjeux 
  • des temps forts qui seront soutenus par l’espace d’exposition au sein duquel les exposants dévoileront leurs nouveautés produits 
Master-class et conférences d’applications : pour découvrir concrètement des solutions aux problématiques actuelles de l’information numérique

Programme i-expo 2012 :



Intervention sous forme de conférences ou de tables rondes, les master-class ont pour objectif de faire un état de l’art d’un domaine particulier. Six master-class seront au programme d’i-expo 2012, avec comme thématiques le web sémantique, les réseaux sociaux et la veille stratégique... lire la suite du PDF du communiqué de presse i-expo -

mercredi 23 mai 2012

Technologies clés 2015 - 85 technologies clés dans sept secteurs économiques dont la Santé

L’étude technologies clés 2015 a pour objectif d’identifier des segments stratégiques de notre économie et de mener une analyse des forces et faiblesses du développement de ces technologies en France. Elle est destinée aux formateurs voulant offrir des perspectives, aux chefs d’entreprises et cadres à la recherche de relais de croissance et enfin aux décideurs publics, dans leurs choix et prises de décisions pour préparer l’avenir.

Technologies cles 2015 - Santé :



Cette quatrième édition de l’étude de prospective technologique « Technologies clés 2015 » présente 85 technologies clés qui trouvent leurs applications dans sept secteurs économiques. Les organismes les plus pertinents ont été associés dans chacun des domaines investigués pour faire de l’étude Technologies clés 2015 une analyse stratégique et un outil structurant. Technologies clés 2015 est donc le résultat des nombreux échanges organisés avec plus de 250 spécialistes, experts, représentants du monde socioéconomique sur les enjeux qui se posent à notre société tant sur le territoire national que sur les marchés mondiaux.

Chacun des secteurs décrit dans cet ouvrage s’accompagne d’une monographie permettant de préciser les éléments de contexte et les enjeux associés, les grandes tendances d’évolution et les technologies clés du secteur, la position de la France sur celles-ci. Des recommandations élaborées à l’issue des travaux menés par les différents groupes d’experts sont formulées pour proposer des pistes de réflexion.

Les technologies clés sont présentées sous une forme très synthétique de description de la technologie, de ses applications, de son état de diffusion, de l’état de la concurrence et des acteurs qui lui sont associés. Enfin, ces technologies sont positionnées par rapport à un temps d’accès aux marchés, à un niveau d’attrait et aux différents enjeux qui les concernent.

mardi 15 mai 2012

Rapport : Traitement des Crises Informationnelles dans l'Industrie Pharmaceutique



Extrait :

"Synthèse

Cette recherche documentaire a pour objectif de répondre à la problématique du « traitement des crises informationnelles dans l’industrie pharmaceutique ». Nous proposons ici une tentative de mise en exergue des différents acteurs impactant ce traitement de la crise. Une première partie propose une liste non exhaustive, mais toutefois représentative des grands évènements de l’histoire des crises et scandales sanitaires, ainsi qu’un essai de définition du fait scientifique et de sa légitimité. La seconde partie a pour objectif de fixer les grands éléments de reprise du fait scientifique par les médias, et donc de décrire l’intervention de ceux-ci dans la crise. Dans un troisième temps, nous nous intéressons aux stratégies mises en place par les entreprises dans une tentative de contrôle et de gestion des crises qu’elles ont pu déclencher. Enfin, une étude approfondie des différentes parties prenantes du système de santé Français, et donc de leurs rôles respectifs en cas de crise sanitaire sera réalisée.

Ce rapport a pour vocation de tenter de mettre en relief certains éléments discriminants et pertinents de la gestion des crises informationnelles. Dans un secteur en perpétuelle évolution, et un contexte politico-économique et social en mouvance constante, quels leviers peuvent être actionnés pour permettre une meilleure gestion de ces situations difficiles ? Il convient de rappeler que l’industrie pharmaceutique, très florissante, est un bel exemple de performance industrielle, notamment en France ; et qu’il est urgent d’en revaloriser l’image, parfois très entachée par des crises à répétition, souvent mal gérées par le passé.

Certaines réponses, du moins des outils de compréhension, et d’amélioration seront donc proposés en ce sens. Bien que des perspectives positives soient envisageables, il est indéniable qu’une remise en question profonde du système de santé en France, et notamment des interrelations entre protagonistes est nécessaire. Nous mettons de plus en exergue l’importance d’une communication choisie, raisonnée, transparente et donc plus efficace en contexte de crise."

lundi 7 mai 2012

Iron Mountain et PwC : Lancement du premier « Indice Européen des Risques liés aux Informations »

Iron Mountain
23 mars 2012 - Une nouvelle étude montre que les entreprises européennes sont inconscientes avec leurs informations sensibles - Iron Mountain et PwC lancent le premier « Indice Européen des Risques liés aux Informations » - Les violations de données continueront à exposer les entreprises européennes à des risques inutiles et à porter préjudice à leur réputation, à moins de prendre immédiatement toute mesure permettant de mieux gérer et protéger les informations sensibles professionnelles. C’est ce que révèle une nouvelle étude réalisée par Iron Mountain et PwC. Cette étude met en exergue l’urgence de changer les comportements des salariés et l’état d’esprit des équipes dirigeantes si les entreprises veulent faire face à l’autosatisfaction, la négligence et le manque de responsabilité partagée révélées par l’étude.

L’étude, présentée lors du premier Sommet Européen des Risques liés aux Informations organisé par Iron Mountain, révèle que seulement la moitié des entreprises de taille moyenne considèrent la perte d’informations sensibles comme un de leurs trois plus importants risques professionnels.

Moins d’un quart (24 %) des sociétés interrogées savaient si oui ou non elles avaient subi une violation de leurs données au cours des trois dernières années.

PwC

A peine 1 % des répondants considèrent que les risques liés aux informations sont l’affaire de tous les salariés, tandis que près des deux tiers (60 %) ont admis qu’ils ne savaient pas si leurs salariés disposaient des outils adéquats pour protéger ces informations.

Marc Duale, Président de l’International d’Iron Mountain, a déclaré que cette étude est un signal d’alarme pour les entreprises européennes : « Il est temps que les entreprises passent d’une culture de l’apathie et de la négligence vis à vis de leurs informations à une culture de la responsabilité. Ne réagissez pas et vous exposerez vos clients à de sérieux risques liés aux informations. De même, vous laisserez votre entreprise à la merci de dégâts irréparables pour sa réputation. »

Information Risk Maturity Index Iron Mountain PwC Indice Européen des Risques liés aux Informations

PwC a interviewé les hauts dirigeants de 600 entreprises européennes leaders, de taille moyenne (de 250 à 2 500 salariés), pour établir le premier « Indice Européen des Risques liés aux Informations ». Les résultats, établis sur la France, l’Allemagne, la Hongrie, les Pays-Bas, l’Espagne et le Royaume Uni, montrent que de nombreuses entreprises ne sont absolument pas préparées à affronter et à gérer les risques liés aux informations tels que les violations et pertes de données et la non-conformité. La note moyenne des sociétés européennes s’est élevée à 40,6 sur une note idéale de 100.

L’Indice Européen des Risques liés aux Informations est basé sur un ensemble de mesures qui, si elles sont mises en place et fréquemment contrôlées, aideront à protéger les informations numériques et papier détenues par une entreprise. L’indice représente une approche équilibrée de prévention des risques liés aux informations, intégrant des mesures portant sur la stratégie, les hommes, la communication et la sûreté.

Information Risk Maturity Index by sector Iron Mountain PwC Indice Européen des Risques liés aux Informations par secteur

D’autres points clés de l’étude révèlent une formidable incohérence quant à savoir qui doit gérer les risques liés aux informations.

13 % seulement considèrent que les risques liés aux informations doivent être gérés par le Conseil d’Administration, tandis que plus d’un tiers (35 %) estiment que tous ces risques – qu’il s’agisse d’informations numériques ou papier – sont de la responsabilité des Systèmes d’Information (SI).

Cette tendance à considérer les risques liés aux informations comme une problématique relevant des SI s’est révélée largement répandue : 59 % des réponses consécutives à une violation de données consistent en l’installation de technologies supplémentaires.

A peine plus d’un tiers (36 %) des entreprises a confié la responsabilité de la gestion des risques liés aux informations à une personne ou une équipe spécifique dont l’efficacité est contrôlée.

William Beer, Directeur de la pratique « Cybernétique et Sûreté des Informations » de PwC Grande-Bretagne, pense qu’il est clair que les entreprises de toutes tailles échouent misérablement dans leurs efforts pour sécuriser les données de les clients :

« Une bonne sûreté des informations passe par trois éléments : les gens, les process et la technologie. Les entreprises investissent trop souvent dans la technologie pour résoudre leur perception du problème, mais la technologie n’est pas la panacée.

Les entreprises de taille moyenne, qui n’ont pas nécessairement les ressources financières, mais ont la volonté et l’agilité de changer, peuvent faire un énorme bond en avant en transformant leur culture depuis le sommet de l’entreprise, en mettant en place de nouvelles procédures et en formant leurs salariés. »

En se basant sur les conclusions de l’Indice des Risques liés aux Informations, Iron Mountain a identifié un ensemble d’étapes et d’actions permettant d’aider les entreprises à améliorer la sûreté de leurs données:
  • Etape 1 : Faire des risques liés aux informations un sujet traité au niveau du Conseil d’Administration – s’assurer que c’est un sujet permanent de l’ordre du jour du Conseil, qu’un membre senior du Conseil en est responsable et que ce sujet est intégré dans le pilotage global de la performance de l’entreprise par le Conseil. 
  • Etape 2 : Changer la culture d’entreprise – concevoir et diffuser des programmes de sensibilisation à la sûreté des informations, mettre à disposition de tous et à tout niveau les bonnes règles de conduite, récompenser et renforcer les bons comportements dans toute l’entreprise, du simple salarié au PDG.
  • Etape 3 : Mettre en place les bonnes politiques et les bons process – s’assurer qu’ils traitent tous les formats d’informations (électronique, papier ou autres supports). Egalement, définir toutes les vulnérabilités relatives à la manipulation des informations, établir les protocoles d’alerte, régulièrement revoir et tester tous les systèmes et process.

mardi 24 avril 2012

Guide de l'intelligence économique pour la recherche [D2IE]

Guide de l'intelligence économique pour la recherche en 2012 :



Rédigé par un groupe de travail, ce guide est une véritable introduction à la politique d'intelligence économique pour le monde de la recherche et des universités. 

sources : Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche - Délégation interministérielle à l'intelligence économique [D2IE]-

mercredi 18 avril 2012

L’application mobile du BOAMP, disponible gratuitement pour les smartphones

BOAMP mobile
10 avril 2012 – Le Bulletin officiel des annonces de marchés publics (BOAMP), qui a fêté ses 55 ans le 4 avril dernier, lance son application : BOAMP mobile. Celle-ci donne rapidement et facilement accès, via un smartphone, aux offres de marchés publics et aux résultats de marché, selon les critères de recherche paramétrés par chaque utilisateur. 


Disponible gratuitement sur Apple Store et Google Play, l’application BOAMP mobile a été conçue pour simplifier et optimiser la sélection au quotidien et le suivi des avis de marchés pertinents pour les entreprises - et leurs commerciaux itinérants - qui souhaitent développer leur chiffre d’affaires. Utilisation nomade, gain de temps, partage des informations avec ses collaborateurs, possibilité d’annotation… sont offertes par l’application BOAMP mobile. 

L’objectif est de rendre les services de l’administration toujours plus accessibles, en proposant une application du BOAMP adaptée aux besoins des entreprises qui souhaitent identifier les marchés publics pertinents par rapport à leur secteur d’activité, implantation… depuis leur smartphone.

écran accueil BOAMP mobile

Une approche personnalisée des recherches de marché public 

Chaque utilisateur de l’application mobile du BOAMP peut paramétrer ses recherches grâce à une grande variété de critères : type d’avis ou de marchés recherché, seuil du marché, période de publication, délai restant de réponse, domaines d’activité. De plus, la géo-localisation lui permet d’être informé des marchés à proximité de son périmètre d’activité et avec l’enregistrement de ses critères, sa recherche s’en voit simplifiée et accélérée au quotidien. L’utilisateur peut ensuite trier et affiner le résultat de sa recherche pour mieux cibler les marchés, par date limite de réponse, date de publication ou département, par ordre croissant ou décroissant. La mise en favoris lui permet de suivre un avis et d’être avisé lorsque celui-ci fait l’objet d’un avis lié (rectificatif ou avis d’attribution).

Une fluidité de lecture

 BOAMP mobile offre une lecture simplifiée, adaptée au format et aux fonctions du smartphone de l’utilisateur, privilégiant ainsi une vision des informations clés du marché pour une prise de décision rapide.
Deux modes de visualisation sont proposés : rapide (éléments clés « l’essentiel de l’avis ») ou complet (texte intégral de l’avis « format officiel »).
L’utilisateur peut en un « coup de pouce » appeler ou envoyer un mail à l’acheteur public, consulter son site internet, visualiser les avis liés (avis de marché initial, rectificatif, avis d’attribution) à celui qui est consulté, et ce directement depuis son smartphone.

formulaire recherche BOAMP mobile

Un suivi et un partage d’informations optimisés

Avec l’application BOAMP mobile, il est possible d’archiver et d’organiser les avis pour un suivi personnalisé :

  • l’icône « favoris » est présente à l’écran tout au long de la navigation pour un accès rapide à ses avis archivés, 
  • le suivi de l’avis est simplifié par la notification à chaque publication d’un avis lié à l’avis placé en favoris. 
L’utilisateur peut également annoter l’avis placé en favoris, les trier en fonction des avis répertoriés « répondus » ou « non répondus », paramétrer des notifications afin de recevoir des alertes sur le délai restant pour répondre à l’appel d’offre et le partager avec ses contacts (par mail).

jeudi 5 avril 2012

Selon l'OMPI , avec 125 demandes d’enregistrement international de marques, Novartis a été le principal déposant en 2011

OMPI
12 mars 2012 - Nombre record de dépôts de demandes d’enregistrement international de marques en 2011 - L’année 2011 a été celle où le plus grand nombre de demandes d’enregistrement international de marques ont été déposées dans le cadre du système de Madrid concernant l’enregistrement international des marques administré par l’OMPI (ci-après dénommé “système de Madrid”) avec 42 270 demandes, soit une hausse de 6,5% par rapport à 2010. Les demandes déposées par les États membres de l’Union européenne (UE) représentaient plus de la moitié (57,4%) de toutes les demandes et la Chine est restée le pays le plus fréquemment désigné pour la protection des marques.

Le système international des marques de Madrid permet aux entreprises de protéger leurs marques en fonction de leurs stratégies d’exportation et offre un excellent rapport qualité/prix. La reprise de l’activité du système de Madrid à laquelle nous avons assisté en 2010 s’est renforcée pendant l’année 2011, qui a été marquée par un nouveau nombre record de dépôts de demandes d’enregistrement international des marques”, a déclaré M. Francis Gurry, Directeur général de l’OMPI.

Parmi les 10 premiers pays du système, les plus fortes hausses ont été enregistrées dans la Fédération de Russie (+35,6%), devant l’Union européenne (+24,5%), les États-Unis d’Amérique (+15,5%) et la Chine (+11,5%).

Le nombre d’enregistrements internationaux inscrits au registre international des marques a augmenté de 8,5%, avec un total de 40 711 nouveaux enregistrements effectués en 2011.

En 2011, l’OMPI a également effectué 21 754 renouvellements d’enregistrements internationaux, ce qui illustre la valeur que les entreprises continuent d’attribuer à leurs marques connues à un moment où la situation économique mondiale est incertaine.

L’activité internationale en matière de dessins et modèles industriels a également augmenté en 2011, l’OMPI ayant reçu 2521 demandes d’enregistrement au titre de l’Arrangement de La Haye concernant l’enregistrement international des dessins et modèles industriels, qui compte 59 membres, soit une hausse de 5,7% par rapport à l’année précédente.

ompi Système de Madrid l'enregistrement international des marques

Système de Madrid – Tendances régionale et nationale en matière de dépôts

Les 10 principaux déposants sont les mêmes qu’en 2010. Toutefois, en 2011, l’Office de l’harmonisation dans le marché intérieur (marques, dessins et modèles) (OHMI) a dépassé l’Allemagne en tant que premier déposant, avec quelque 5859 demandes internationales déposées en 2011, soit une progression de 24,5% par rapport à 2010.

Avec 5000 dépôts de demandes internationales, soit 11,8% du total, les déposants de l’Allemagne se classent au deuxième rang, alors que les déposants ayant leur adresse aux États-Unis d’Amérique prennent la troisième place avec 4791 demandes internationales, soit 11,3% du total. La France arrive en quatrième position avec 3804 demandes, soit 9% du total. La Suisse s’est maintenue au cinquième rang avec 2933 demandes, soit 6,9% du total, précédant l’Italie, la Chine et le Benelux (Belgique, Luxembourg et Pays-Bas).

Avec quelque 24 275 demandes internationales, les pays de l’Union européenne ont déposé 57,4% du total des demandes en 2011. Ces chiffres comprennent les demandes internationales déposées par l’intermédiaire des offices des marques des pays concernés ainsi que celles déposées par l’intermédiaire de l’OHMI.

Principaux déposants et principaux titulaires

Avec 125 demandes d’enregistrement international de marques, l’entreprise Novartis (Suisse) a été le principal déposant en 2011, suivie de Philip Morris (Suisse), Boehringer Ingelheim Pharma (Allemagne), Richter Gedeon Nyrt (Hongrie), Nestlé (Suisse), Philips (Pays-Bas) et BMW Aktiengesellschaft (Allemagne).

Novartis

Avec un total de 2364 enregistrements internationaux, l’entreprise Henkel (Allemagne) détient le plus grand nombre d’enregistrements dans le cadre du système de Madrid. À la fin de 2011, les 20 premiers titulaires d’enregistrements internationaux étaient : Henkel (Allemagne), Janssen Pharmaceutica (Belgique), Novartis (Suisse), L’Oréal (France), Unilever (Pays-Bas), Nestlé (Suisse), Sanofi-Aventis (France), BASF (Allemagne), ITM Enterprises (France), LIDL (Allemagne), Bayer (Allemagne), Boehringer Ingelheim Pharma (Allemagne), Siemens (Allemagne), BIOFARMA (France), Richter Gedeon Nyrt (Hongrie), Syngenta (Suisse), Philips (Pays-Bas), Philip Morris (Suisse), Merck (Allemagne) et KRKA (Slovénie).

Principales parties contractantes désignées

Pour toute demande d’enregistrement international de marque, le déposant doit désigner les parties contractantes dans le territoire desquelles il souhaite faire protéger sa marque. Il peut aussi étendre les effets d’un enregistrement international à d’autres membres en déposant une désignation postérieure à tout moment pendant la durée de validité d’un enregistrement international. Ainsi, le titulaire d’un enregistrement international peut élargir la portée géographique de la protection de sa marque en fonction de l’évolution des besoins commerciaux et des stratégies d’exportation.

En 2011, le nombre de désignations dans les nouveaux enregistrements internationaux et les désignations postérieures était de 323 855, ce qui correspond à une hausse de 8,1% par rapport à 2010.

Les 10 membres les plus fréquemment désignés en 2011 restaient les mêmes qu’en 2010, à savoir la Chine (18 724 désignations), l’Union européenne, les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, la Suisse, le Japon, l’Australie, la République de Corée, la Turquie et l’Ukraine. Les 40 autres parties contractantes les plus fréquemment désignées demeuraient inchangées, à l’exception d’Israël, qui figurait pour la première fois dans ce groupe (24e position), du Kirghizistan (39e position) et de l’Ouzbékistan (40e position).

Classes de produits ou de services les plus fréquemment mentionnées

Dans une demande d’enregistrement de marque, le déposant doit préciser les produits ou les services destinés à être protégés par la marque conformément à un système de classement international dénommé “classification de Nice”. Les classes de produits ou de services les plus fréquemment mentionnées dans les enregistrements internationaux effectués en 2011 étaient la classe 9 (qui couvre par exemple le matériel et les logiciels informatiques) avec 8,9% du total, la classe 35 (qui regroupe les services tels que les travaux de bureau, la publicité et la gestion des affaires commerciales) avec 7,3% du total, la classe 42 (qui couvre les services fournis, par exemple, par les ingénieurs dans les domaines scientifique, industriel ou technique et les spécialistes dans le domaine informatique) avec 5,3% du total, la classe 25 (qui couvre les vêtements, les chaussures et la chapellerie) avec 5,2% du total, la classe 41 (qui couvre les services dans le domaine de l’éducation, de la formation, du divertissement et des activités sportives et culturelles) avec 4,5% du total et la classe 5 (qui comprend principalement les produits pharmaceutiques et les autres produits à usage médical) avec 4,5% du total... lire la suite du communiqué de presse de l'OMPI -

mercredi 4 avril 2012

Vidéo : Présentation de la plateforme d'ouverture des données publiques "data.gouv.fr"

Présentation de la plateforme d'ouverture des données publiques "data.gouv.fr" [06/12/2011 - DURÉE: 31'59] :




Séverin Naudet, directeur d'Etalab, a présenté le 5 décembre la plateforme d'ouverture des données publiques "data.gouv.fr".

Cette plateforme recense plus de 350 000 jeux de données, qualifiés et recensés par 90 producteurs, parmi lesquels des administrations centrales et des établissements publics, mais aussi des autorités administratives indépendantes, et 4 collectivités territoriales (Longjumeau, Saint-Quentin, Coulommiers, le Loir-et-Cher).

source : Présentation de la plateforme d'ouverture des données publiques "data.gouv.fr" -

mardi 3 avril 2012

CAS et Taylor & Francis : collaboration afin d'améliorer l'accès des scientifiques aux recherches publiées

SciFinder
February 19, 2012 - Les améliorations de SciFinder fournissent des procédures expérimentales supplémentairesChemical Abstracts Service (CAS), la référence mondiale en matière d'informations chimiques, et Taylor & Francis, un éditeur de premier plan de revues et livres scientifiques, ont annoncé que des milliers de nouvelles procédures expérimentales portant sur des réactions chimiques, issues de trois revues Taylor & Francis sont désormais disponibles dans SciFinder®.

Ces procédures expérimentales, essentielles dans le cadre du processus de décision d'un chimiste synthétique, viennent s'ajouter à celles qui sont actuellement accessibles dans SciFinder, provenant de toutes les publications ACS et des brevets en langue anglaise de l'Office des marques et brevets des États-Unis, de l'Office européen des brevets et de l'Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle (2 000 à ce jour).

Taylor and Francis

Les nouvelles procédures expérimentales couvertes dans les bases de données CAS sont issues des trois revues Taylor & Francis suivantes dont l'impact est considérable :


  • Synthetic Communications
  • Journal of Coordination Chemistry
  • Phosphorus, Sulfur, and Silicon and the Related Elements


L'utilité des procédures expérimentales pour les scientifiques recourant à SciFinder est illustrée par le fait que ce contenu oriente les chercheurs directement et de plus en plus vers les publications originales du texte complet.

Christine McCue, vice-présidente du marketing chez CAS a fait ce commentaire « Dans le cadre de notre mission ayant vocation à fournir un accès aux publications scientifiques mondiales de renom, CAS se réjouit de fournir les procédures expérimentales de Taylor & Francis aux centaines de milliers d'utilisateurs de SciFinder autour du monde. »

Chemical Abstracts Service CAS

CAS a de longue date reconnu l'importance des publications chimiques mondiales pour la recherche et elle continuera en 2012 d'ajouter un contenu pertinent. En particulier, SciFinder proposera également des procédures expérimentales issues d'autres sources notamment des traductions en langue anglaise de brevets allemands et japonais de 2008 à ce jour, ainsi que deux revues du Shanghai Institute of Organic Chemistry, le Chinese Journal ofOrganic Chemistry et Acta Chimica Sinica.

source : communiqué de presse CAS en françaisCAS' Press Release -

jeudi 29 mars 2012

Vidéo : "Si c'est écrit, c'est vrai?" [Bibliothèques du réseau de l'Université du Québec]



Ajoutée par ReseauUQuebec le 22 déc. 2010

Avec toutes les informations qui coulent sur le web, il importe de se demander si ces dernières sont pertinentes pour un travail universitaire. Pour y arriver, il faut se poser les bonnes questions.

sources : vidéo "Si c'est écrit, c'est vrai?" Chaîne YouTube ReseauUQuebec - Bibliothèques du réseau de l'Université du Québec -

mercredi 28 mars 2012

France Brevets : fonds d'investissement français spécialisé en matière de propriété intellectuelle

France Brevets
24 juin 2011 - France Brevets : un intermédiaire actif entre les titulaires de brevets et les utilisateurs potentiels -


Lancé le 9 juin 2011 et doté d'un capital de 100 millions d'euros, France Brevets est un fonds d'investissement français spécialisé en matière de propriété intellectuelle. Sa mission : valoriser les brevets des entreprises et des organismes publics de recherche.

Doté à terme de 100 millions d'euros de capital et détenu à parité par l'Etat et la Caisse des Dépôts, France Brevets a été créé dans le cadre du programme investissements d'avenir. Ce nouvel acteur de la sphère de l'innovation, va permettre d'améliorer la valorisation de la R&D publique et privée, notamment par l'exploitation de groupes de brevets réunis en grappes cohérentes et par la mise en œuvre de stratégies de valorisation en France et à l'international.

Favoriser la circulation des inventions

Les besoins d'échange et de rapprochement des inventions se multiplient dans une économie mondiale fondée sur l'innovation, mais ces évolutions laissent de côté des acteurs essentiels comme les universités ou les PME. France Brevets a pour objectif de contribuer à créer les infrastructures d'une nouvelle économie de la propriété intellectuelle, favorisant la circulation des inventions.

France Brevets constituera un large portefeuille de droits de propriété intellectuelle, issus de la recherche publique et privée, les valorisera en les réunissant en grappes technologiques et organisera leur commercialisation sous forme de licences auprès des entreprises, notamment les PME. Ce fonds sera un partenaire naturel des sociétés d'accélération du transfert de technologie (SATT) et des Consortia de valorisation thématiques (C.V.T.)

Le domaine d'intervention prioritaire du fonds sera, dans un premier temps, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, dont les innovations se diffusent dans l'ensemble des secteurs industriels. D'autres domaines technologiques seront explorés, notamment l'aéronautique et l'espace, la chimie et les matériaux.

Valoriser des inventions issues de la recherche publique et privée 

Une entreprise peut décider d'exploiter seule l'invention ou bien d'accorder un droit d'exploitation sur cette invention à des partenaires choisis en concluant un contrat de licence. La licence permet d'obtenir des redevances, donc des revenus supplémentaires issus du brevet.

L'entreprise peut conclure un contrat avec France Brevets pour lui confier le soin de valoriser ses titres. France Brevets se chargera alors pour son compte de :



vendredi 23 mars 2012

Vidéo des États Généraux de l'Intelligence Économique 2011

Restitution vidéo des états généraux de l'IE 2011 :

17 ans après le rapport Martre et 7 ans après le lancement d’une politique publique d’intelligence économique (le rapport Carayon), les Etats Généraux de l’IE marquent une nouvelle étape dans le développement et la dynamique de l’intelligence économique en France.

 L'intégralité des débats en vidéo :

 

 source : Le Portail de l’IE -

mercredi 21 mars 2012

Analyse mondiale de Thomson Reuters sur la propriété intellectuelle en 2011 : le nombre de brevets de dispositifs médicaux est en hausse, et la biotechnologie en pleine croissance

Thomson Reuters
13 Mars 2012 - Tendances en matière de brevets et de marques commerciales en 2011 : analyse mondiale de Thomson Reuters sur la propriété intellectuelle - Dynamisme de l'innovation dans le secteur des électroménagers et des dispositifs médicaux ; la Chine est la plus active en matière de protection des marques -

Thomson Reuters a présenté son analyse des tendances mondiales en matière de brevets et de marques commerciales en publiant deux nouveaux rapports sur l'innovation et la protection des marques à l'échelle mondiale au cours de 2011. Les deux nouveaux rapports, « 2011 State of Innovation: Twelve Key Technology Areas and Their States of Innovation » et « 2011 Trademark Report: Trademark Activity, Evolution and Important Changes » dressent le bilan mondial des activités associées aux brevets et aux marques commerciales dans les domaines technologiques et les économies clés, en s'appuyant sur la base de données Derwent World Patents Index® (DWPI(SM)) et le système de recherche de marques commerciales SAEGIS on SERION™ de Thomson Reuters.

Parmi les éléments clés de ces deux rapports :
  • Le nombre de brevets pour électroménagers et dispositifs médicaux est en hausse : le nombre de brevets dans les secteurs des électroménagers et des dispositifs médicaux a augmenté de 12 % entre 2010 et 2011 avec un total de 41 189 et 58 592 inventions respectivement rien que l'année dernière. Le secteur des télécommunications suit de près en termes de croissance, avec une hausse de cinq pour cent. 
  • Les technologies alternatives d'alimentation des véhicules deviennent mondiales : la plus importante source de nouveaux brevets dans l'industrie automobile concerne les véhicules fonctionnant avec des systèmes alternatifs d'alimentation. Ce créneau représente 19 078 brevets en 2011, soit une augmentation de 20 % par rapport à 2010. Les plus importants soumissionnaires de brevets dans les marchés géographiques clés sont Toyota (Asie), Daimler (Europe) et General Motors (États-Unis).
  • La biotechnologie fait son apparition dans le top 12 : les chercheurs de Thomson Reuters ont identifié la biotechnologie comme un secteur en pleine croissance et l'ont ajoutée pour la première fois en 2011 à leur liste de domaines technologiques de pointe. Plus de 25 000 brevets biotechnologiques ont été soumis dans le monde entier en 2011 dans des catégories allant de la découverte de médicaments aux cultures génétiquement modifiées, en passant par les traitements du cancer et les diagnostics de maladies.
  • La Chine continue d'être la plus proactive au monde en matière de protection des marques : parmi les principales économies développées et émergentes, c'est en Chine que les dépôts de marques commerciales continuent d'être les plus nombreux. Malgré un retard dans la présentation des données chinoises, plus de 600 000 marques commerciales ont été déposées en Chine à la mi-décembre 2011, dépassant de loin les niveaux des États-Unis, de l'Europe, du Brésil, de l'Inde et de la Corée du Sud. 


Les données de ces rapports ont été compilées en utilisant la base de données DWPI de Thomson Reuters pour calculer le total des brevets accordés et des demandes publiées (examinées et non examinées) entre le 1[er] janvier et le 31 décembre 2011. Par ailleurs, le système de recherche SAEGIS on SERION® de Thomson Reuters a été utilisé pour identifier les dépôts de marques commerciales dans le monde entier entre le 1[er] janvier 2005 et le 14 décembre 2011... communiqué de presse Thomson Reuters - Thomson Reuters' Press Release -

mardi 20 mars 2012

Document de référence : Intelligence économique, compétitivité et cohésion sociale [Bernard CARAYON, 2003]

Document de référence : Intelligence économique, compétitivité et cohésion sociale 
(auteurs : CARAYON Bernard - FRANCE Premier ministre - Date de remise : Juillet 2003 - 176 pages) 




 Au mois de janvier 2003, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a demandé à Bernard Carayon de "dresser un état des lieux sur la façon dont notre pays intègre la fonction d'intelligence économique dans son système éducatif et de formation, dans son action publique et au sein du monde des entreprises" et de formuler des recommandations visant à valoriser cette fonction.

Ce rapport rend compte du travail accompli et présente une série de 38 propositions (définir le "périmètre stratégique" de la performance globale de la France, favoriser les "guichets uniques de l'information", conforter la DST dans son rôle majeur en matière économique, créer un droit du secret des affaires, à caractère civil et/ou pénal, créer un centre d'analyse et de prévision interministériel...).

Il est complété par des annexes.

source : [éditeur] La Documentation française -

vendredi 16 mars 2012

Dernières Mises à jour de PharmaPosition.net, Moteur de Recherche de Veille Stratégique et Concurrentielle pour l'Industrie Pharmaceutique et Santé [2]

PharmaPosition, Moteur de Recherche de Veille Stratégique et Concurrentielle pour l'Industrie Pharmaceutique et Santé
Exemples de laboratoires dont les sites Internet ont été indexés ou modifiés dans le moteur de recherche de veille stratégique et concurrentielle pour l'industrie pharmaceutique et santé, PharmaPosition , du 11 février au 15 mars 2012 :

source : PharmaPosition, Moteur de Recherche de Veille Stratégique et Concurrentielle pour l'Industrie Pharmaceutique et Santé -

mercredi 14 mars 2012

Outil d’autodiagnostic d’intelligence économique pour les TPE/PME par le SCIE et l'Ordre des Experts-Comptables

Service de Coordination à l'Intelligence Economique scie
38 questions pour aider les TPE et PME à identifier leurs forces et leurs faiblesses en matière d’intelligence économique.

Un test d’intelligence économique destiné aux dirigeants de TPE/PME est proposé par le Service de coordination à l’intelligence économique du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, en partenariat avec le Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables. Son objectif est de permettre aux entreprises de faire le point sur leurs pratiques en termes de collecte, d’analyse, de valorisation, de diffusion et de protection de l’information stratégique.



Le test comprend 38 questions classées en trois parties : veille (concurrentielle, économique, juridique), influence et compétitivité (actions de communication, image de l’entreprise, etc.), capitalisation et préservation du patrimoine immatériel (sécurité économique, informatique, etc.)

Ordre des experts-comptables

Un moyen rapide et efficace d’identifier ses forces et ses faiblesses.

source : communiqué Les Pôles de Compétitivité du 19 décembre 2011 - Autodiagnostic d’intelligence économique par l'Ordre des Experts-Comptables -

jeudi 8 mars 2012

mercredi 7 mars 2012

Springer et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : premier contrat de licence nationale

SpringerLink
Heidelberg/Berlin/Paris, 20 septembre 2011 - Les étudiants et chercheurs français auront désormais accès aux archives de livres et revues publiées sur SpringerLink.

Dans le cadre du projet « Bibliothèque scientifique numérique », Springer et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ont signé le premier contrat de licence nationale pour l’acquisition d’informations scientifiques, médicales et techniques (STM) disponibles en ligne sur la plateforme SpringerLink. Le Ministère a mandaté l’ABES (Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur) pour piloter la négociation et l’acquisition d’une liste de ressources en s’appuyant sur les expertises du consortium Couperin, du CNRS et d’autres acteurs majeurs de l’information scientifique et technique. Grâce à l’implication de tous les acteurs, ce premier accord a été signé le 11 juillet 2011 entre l’ABES et Springer. Ce contrat couvre les articles de 1 000 revues électroniques antérieures à 1996 (35 000 volumes ; 22,3 millions de pages) et plus de 8 500 livres électroniques antérieurs à 2004 (2,94 millions de pages).

Dagmar Laging, Vice-présidente des Ventes aux Bibliothèques d’Europe du Sud chez Springer a déclaré être « ravie que tous les étudiants et chercheurs français aient maintenant accès aux archives Springer. C’est une source d’information supplémentaire précieuse pour les chercheurs de toutes les institutions académiques en France. Je suis particulièrement heureuse que Springer soit le premier éditeur signataire de cet accord et j’aimerais remercier nos partenaires au Ministère ainsi qu’à l’ABES pour leur approche constructive et leur soutien tout au long des négociations. »

Michel Marian, Chef de mission pour le Réseau de l’Information et de la Documentation Scientifique et Technique au Ministère a affirmé que « cet accord est fondamental car il s’agit de la première licence d’archives nationale signée, qui offre un accès au niveau national aux nombreuses communautés académiques et de recherche. »

ABES Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur

L’Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur (ABES) a été fondée en 1994 pour créer et gérer les systèmes informatiques et faciliter la mission bibliographique des universités et institutions françaises. Elle a notamment été chargée de mettre en œuvre le Sudoc, un catalogue collectif des bibliothèques de l’enseignement supérieur. Depuis 2002, cette agence a diversifié ses activités et gère entre autres l’achat de ressources électroniques. L’ABES agit en étroite collaboration avec le consortium Couperin.

Acteur majeur de l’édition scientifique internationale, Springer diffuse des contenus de grande qualité à travers des produits et des services innovants. Membre du Groupe Springer Science + Business Media, Springer publie chaque année plus de 2 300 revues spécialisées – dont 500 sont des revues de sociétés savantes ou d’associations professionnelles – et plus de 6 500 ouvrages. Springer possède également la plus importante collection au monde de livres en ligne (près de 40 000 livres électroniques) dans le domaine des Sciences, Techniques et Médecine (STM). Avec plus de 5 000 salariés, le groupe a des succursales réparties dans 20 pays en Europe, aux USA et en Asie.

source : communiqué de presse Springer - voir aussi l'article publié dans les ACTUALITES DE L'ABES -

jeudi 23 février 2012

Chargé de veille législative et réglementaire [Institut des métiers et formations des industries de santé - IMFIS]

Chargé de veille législative et réglementaire [source : l'institut des métiers et des formations des industries de santé / IMFIS.FR]

Institut des métiers et formations des industries de santé IMFIS

Le Chargé de veille législative et réglementaire anticipe et suit les évolutions législatives et réglementaires liées à l'exercice des activités de santé en France et à l'international. Il/elle veille à leur prise en compte dans l'entreprise.

Activités clés 

  • Réalisation de la veille réglementaire et scientifique nationale et internationale 
  • Evaluation de l'impact des évolutions réglementaires identifiées pour l'entreprise 
  • Diffusion des informations scientifiques et réglementaires aux services concernés 
  • Gestion de l'archivage de la documentation réglementaire 
  • Réalisation de synthèses relatives aux législations qui affectent les industries de santé 
  • Supervision des traductions des documents réglementaires (AMM, marquage CE, renouvellement, modification...) pour valider l'exactitude des informations transmises 
  • Recherche et exploitation de bases de données réglementaires 
  • Coordination et consolidation des commentaires sur les projets de texte mis en consultation à l’échelle nationale ou internationale 

Compétences clés 

Capacité à :

  • Interpréter, synthétiser et diffuser les textes réglementaires et scientifiques 
  • Transmettre des informations sur des sujets préétablis 
  • Evaluer la qualité et la complémentarité des sources d'information en définissant des critères de sélection, pertinence, authenticité, fiabilité... 
  • Identifier les producteurs d'informations internes et/ou externes, repérer les informations par l'échange et la participation à des réseaux 
  • Concevoir des techniques de recherche et de veille, dans une optique d'aide à la décision 
  • Maîtriser les techniques d'entretiens et d'analyse documentaire 
  • Maîtriser les sources d'informations scientifiques et réglementaires clés 
  • Choisir et mettre en place des outils de recherche d'information et d'analyse automatique 
  • Communiquer à l'écrit et à l'oral de manière claire et factuelle 
  • Maîtriser l'anglais technique / scientifique 




Profil de recrutement 

Médicament à usage humain et Diagnostic in vitro :

  • Bac +5 en sciences de la vie, 
  • Médecin ou pharmacien 
Médicament vétérinaire et Diagnostic in vitro :

  • Vétérinaire 
Formations complémentaires

Médicament à usage humain :

  • Bac +5 en droit de la santé 
Diagnostic in vitro :

  • Spécialisation en droit de la santé publique 
Expérience demandée :

Le métier de Chargé d'études /essais est accessible aux débutants.

Passerelles métiers

  • Chargé d’affaires réglementaires 
  • Chargé de pharmacovigilance 
  • Assureur qualité 
  • Documentaliste scientifique 
A plus long terme (avec formation complémentaire le cas échéant) :

  • Responsable des affaires réglementaires 
  • Responsable de la communication scientifique et médicale 
  • Responsable de la documentation scientifique 
  • Responsable transparence / Prix 

Formations recommandées...lire la suite de la fiche métier "Chargé de veille législative et réglementaire" IMFIS -

mercredi 22 février 2012

Première partie de l'histoire de l'intelligence économique "à la française". Vingt ans après : 1992-2012

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L'histoire de l'intelligence économique "à la française". Vingt ans après : 1992-2012 - "L'intelligence économique, 20 ans après..." Première partie
Date de publication : 03/02/2012

jeudi 16 février 2012

Rapport 2011 de l’OMPI sur la propriété intellectuelle dans le monde : le nouveau visage de l’innovation

OMPI Organisation mondiale de la propriété intellectuelle
Genève, 14 novembre 2011 - Le rapport de l’OMPI met en évidence une demande croissante à l’égard des changements en matière de propriété intellectuelle pour tenir compte de l’innovation  -

Le Rapport de 2011 sur la propriété intellectuelle dans le monde : le nouveau visage de l’innovation – une nouvelle publication de l’OMPI – décrit de quelle façon la titularité des droits de propriété intellectuelle est devenue un élément central des stratégies adoptées par les entreprises innovantes du monde entier. Compte tenu de l’augmentation de la demande mondiale en matière de brevets, passée de 800 000 au début des années 80 à 1,8 million en 2009, le rapport conclut que les investissements croissants dans le domaine de l’innovation et la mondialisation des activités économiques sont les éléments moteurs de ce phénomène.

En conséquence, la politique de propriété intellectuelle est passée au tout premier rang de la politique en matière d’innovation. Dans l’avant propos du rapport, le Directeur général de l’OMPI, Francis Gurry, note que “la croissance de l’innovation n’est plus la prérogative des seuls pays à haut revenu; l’écart technologique entre les pays riches et les pays pauvres se réduit. Des formes graduelles et plus locales d’innovation contribuent au développement économique et social, dans la même mesure que des innovations technologiques reconnues au niveau mondial.”

Le rapport souligne un certain nombre de conséquences découlant de l’augmentation de la demande à l’égard des droits de propriété intellectuelle, à savoir :

  • Les marchés du savoir fondés sur les droits de propriété intellectuelle sont en augmentation. Les données semblent indiquer que les entreprises négocient des droits de propriété intellectuelle et concèdent des licences sur ces droits de manière plus fréquente. Au niveau international, les recettes provenant des redevances en général et des redevances de licences ont augmenté, passant de 2,8 milliards de dollars É. U. en 1970 à 27 milliards de dollars É. U. en 1990 et atteignant environ 180 milliards de dollars É. U. en 2009 – dépassant ainsi la croissance du PNB mondial. De nouveaux intermédiaires sont apparus sur le marché, tels que les bourses d’échange et les courtiers en propriété intellectuelle. Les données recueillies montrent que les marchés du savoir favorisent la spécialisation des entreprises, qui deviennent à la fois plus innovantes et plus efficaces. En outre, ces marchés permettent aux entreprises de déterminer les savoirs qu’elles souhaitent conserver et ceux qu’elles souhaitent partager afin d’accroître au maximum les possibilités d’apprentissage, ce qui constitue un élément essentiel des stratégies modernes d’innovation ouverte. 
  • Le nombre de brevets délivrés a augmenté de manière particulièrement rapide en ce qui concerne les technologies dites complexes, c’est à dire les technologies composées de nombreuses inventions pouvant faire l’objet d’un brevet distinct pour lesquelles les titulaires de brevets sont souvent très nombreux. Cette situation témoigne en partie du changement intervenu dans le domaine technologique. Par exemple, les technologies complexes incluent la plupart des technologies de l’information et de la communication qui ont enregistré des progrès rapides au cours des dernières décennies. 
  • Parallèlement, des entreprises ont créé de manière stratégique d’importants portefeuilles de brevets dans certains secteurs de technologie complexes, notamment dans le domaine des télécommunications, des logiciels, des techniques audiovisuelles, de l’optique et, plus récemment, des téléphones intelligents et des tablettes. Par conséquent, des craintes ont été exprimées quant à la possibilité que des enchevêtrements de plus en plus denses de droits de brevets se chevauchant les uns les autres ralentissent les procédures d’innovation en cascade. Des stratégies fondées sur la collaboration, telles que les communautés de brevets, peuvent répondre à ces préoccupations dans une certaine mesure. Toutefois, les responsables de l’élaboration des politiques doivent veiller tout particulièrement à ce que des cartographies de brevets saturées ne freinent pas l’innovation et l’esprit d’entreprise. 
  • À cet égard, des institutions chargées des brevets efficaces sont devenues la clé de voûte des systèmes d’innovation performants. Elles accomplissent les tâches essentielles consistant à garantir la qualité des brevets délivrés et à fournir des services équilibrés de règlement des litiges. Les niveaux sans précédents atteints par le nombre de brevets délivrés ont exercé une pression très importante sur ces institutions. Un grand nombre d’offices de brevets ont vu s’allonger la liste des demandes en instance. En 2010, le nombre de demandes non traitées au niveau mondial s’élevait à 5,17 millions. Les choix opérés par les offices de brevets peuvent avoir des conséquences considérables sur les mesures d’incitation à l’innovation. 
  • De nombreux pays ont mis en place des politiques visant à mettre la recherche publique au service de l’innovation. L’un des éléments de ces politiques consiste à encourager le dépôt de demandes de brevet par les universités et les organismes publics de recherche ainsi que l’exploitation commerciale ultérieure de leurs inventions. Par conséquent, une augmentation marquée du nombre de demandes de brevet déposées par ces organismes a été enregistrée. Le nombre de dépôts de demandes de brevet selon le Traité de coopération en matière de brevets de l’OMPI (PCT) par des universités et des organismes publics de recherche est parti de presque zéro dans les années 80 pour atteindre plus de 15 000 en 2010. La majeure partie de cette augmentation a été enregistrée dans des pays à haut revenu, notamment l’Allemagne, les États Unis d’Amérique, la France, le Japon et le Royaume Uni. Toutefois, de nombreux pays à revenu intermédiaire ont aussi enregistré une croissance marquée. En ce qui concerne les universités, la Chine se classe au premier rang avec 2348 dépôts de demandes de brevet selon le PCT entre 1980 et 2010, suivie par le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud. S’agissant des organismes publics de recherche, la Chine et l’Inde représentent à elles seules 78% du nombre total de demandes de brevet déposées par des pays à revenu intermédiaire. 
Les réformes politiques visant à promouvoir le transfert de technologie au niveau universitaire fondé sur les brevets produisent des effets multiples et variés sur les instituts de recherche, les entreprises, le système scientifique et l’économie.




D’autres conclusions ont été tirées dans le rapport, notamment :

  • Les pays à haut revenu sont toujours en tête des dépenses mondiales en matière de recherche développement mais la géographie de l’innovation a évolué. Les dépenses mondiales dans la recherche développement ont presque doublé en termes réels entre 1993 et 2009. La majeure partie des dépenses de recherche développement sont encore effectuées dans les pays à haut revenu – environ 70% du montant total au niveau mondial. Ces pays consacrent environ 2,5% de leur PNB à la recherche développement, soit plus du double de la part consacrée à ce type de dépenses par les pays à revenu intermédiaire. Les pays à bas revenu et à revenu intermédiaire ont augmenté de 13 points de pourcentage leur part dans les dépenses mondiales en matière de recherche développement entre 1993 et 2009. La Chine est à l’origine de la majeure partie de cette augmentation – plus de 10 points de pourcentage – ce qui la propulse au deuxième rang mondial concernant les dépenses de recherche développement en 2009. 
  • Les données relatives aux investissements plus importants dans les actifs intangibles ne sont disponibles que pour certains pays à haut revenu. Ces données indiquent que ce type d’investissements a augmenté rapidement. Dans un certain nombre de pays, les entreprises investissent désormais davantage dans les actifs intangibles que dans les actifs tangibles. En Europe, l’investissement dans les actifs intangibles représente 9,1% du PNB de la Suède et du Royaume Uni. 
  • Il apparaît clairement que l’innovation s’internationalise avec une nette augmentation du nombre d’articles spécialisés dans les domaines des sciences et de l’ingénierie rédigés dans le cadre d’une collaboration internationale et une hausse du nombre de brevets mentionnant des inventeurs provenant de plusieurs pays. En outre, les entreprises multinationales localisent de plus en plus leurs infrastructures en matière de recherche développement dans divers pays – dont certains pays à revenu intermédiaire qui enregistrent une croissance particulièrement rapide. L’augmentation du nombre de pays à revenu intermédiaire dans l’économie mondiale réoriente à son tour l’innovation vers la demande émanant de ces pays. 
  • Certaines données indiquent que l’innovation prend un caractère de plus en plus concerté et ouvert, mais il est difficile d’évaluer l’ampleur et l’importance des nouvelles approches adoptées. Tout d’abord, il est difficile d’établir une distinction claire entre les stratégies d’innovation ouvertes et les pratiques déjà anciennes en matière de collaboration telle que la recherche développement conjointe, la commercialisation conjointe ou les partenariats stratégiques. Ensuite, certains éléments des stratégies d’innovation ouvertes – telles que les nouvelles politiques internes des entreprises ou les échanges informels de savoirs – ne peuvent pas être facilement déterminés. 
  • En dépit de cette incertitude, la collaboration dans le cadre du processus d’innovation peut être avantageuse pour les entreprises et la société. La production conjointe d’actifs de propriété intellectuelle intervient grâce à des alliances en matière de recherche développement, en particulier des partenariats contractuels et des coentreprises fondées sur des apports de capitaux. Les données sur ce type d’alliances sont limitées et parfois difficiles à interpréter mais elles donnent à penser que les entreprises opérant dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, de la biotechnologie et de l’industrie chimique y ont recours plus fréquemment. La société tire généralement profit de cette collaboration qui renforce l’efficacité et la viabilité du processus d’innovation. 

mercredi 15 février 2012

La position de l’industrie du médicament sur les enjeux de propriété intellectuelle

Leem Les Entreprises du Médicament
19/01/12 - La propriété intellectuelle est l’un des éléments fondamentaux du développement de l’innovation. Les entreprises du médicament, qui investissent dans de longs et coûteux programmes de recherche, doivent pouvoir compter sur la protection que leur confèrent les brevets sur leurs découvertes.

Aujourd‘hui :

L’industrie du médicament est caractérisée par un processus de production particulièrement long (10 ans en moyenne), appuyé sur un effort de recherche et de développement soutenu pour alimenter en permanence le pipeline des nouveaux médicaments. Le souci de compenser les délais de commercialisation des produits pharmaceutiques, inhérents aux études pré-cliniques et cliniques, part importante du dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché, justifie donc une protection forte de l’innovation. Le brevet confère à son titulaire une exclusivité commerciale temporaire de 20 ans à compter du jour du dépôt de la demande. En pratique, elle est plutôt de 10 ans en raison de la durée de la recherche avant la commercialisation.

Ce que l’on prévoit :

Les coûts liés au développement de nouveaux médicaments devraient être de plus en plus importants : 800 millions d’euros en 2003, près de 1 milliard d’euros en 2007 (Tufts Center for the Study of Drug Development - Outlook 2008)

Lorsque les droits de propriété intellectuelle ont expiré, l’invention « tombe dans le domaine public ». Dans ce cas, le médicament original peut être légalement copié : on parle alors de médicament générique.

10 ANS POUR PRODUIRE UN MEDICAMENT

Nous demandons le respect rigoureux des droits de propriété intellectuelle :
  • Compte tenu de l’évolution actuelle des sciences du vivant, où l’on couvre par des brevets les connaissances scientifiques très en amont, comme celle sur les fonctions des gènes et des protéines, le brevet devient un facteur stratégique d’&attractivité car les entreprises cherchent à être présentes là où se fait la recherche de pointe. 
  • Il reste cependant tout à fait légal, pour un pays en situation d’urgence sanitaire, de délivrer une licence obligatoire pour un médicament sous brevet.