Moteur de Recherche de Veille Concurrentielle pour l'Industrie Pharmaceutique et de Santé

vendredi 26 avril 2024

La dernière étude de l'OEB révèle que les inventions dans le domaine de la lutte contre le cancer ont augmenté de 70 % entre 2015 et 2021, comme le montre le nombre de familles de brevets internationales (FBI)

Une nouvelle étude montre que les inventions pour lutter contre le cancer ont augmenté de plus de 70 % depuis 2015

En février 2024, à l'approche de la Journée mondiale contre le cancer, l'OEB a publié une nouvelle étude qui révèle que l'innovation dans la lutte contre le cancer a fait un bond de 70 % entre 2015 et 2021.

Selon le système européen d'information sur le cancer (ECIS), 31 % des hommes et 25 % des femmes devraient recevoir un diagnostic de cancer dans l'Union européenne avant d'atteindre l'âge de 75 ans. C'est pourquoi le développement de nouvelles technologies, soutenu par des programmes de financement public de plusieurs millions d'euros, comme le plan "Vaincre le cancer en Europe", reste essentiel. Plus de 5 millions de vies ont été sauvées dans la seule Union européenne grâce à des inventions dans le domaine de l'oncologie (Dalmartello M. et al., 2022).

OEB Office Européen des Brevets

La dernière étude de l'OEB révèle que les inventions dans le domaine de la lutte contre le cancer ont augmenté de 70 % entre 2015 et 2021, comme le montre le nombre de familles de brevets internationales (FBI).Le rapport établit que plus de 140 000 inventions contre le cancer ont été divulguées au public dans des documents de brevet au cours des 50 dernières années. 

Principales conclusions

L'étude vise à fournir aux décideurs et aux innovateurs des informations sur le brevetage des technologies de lutte contre le cancer dans le monde entier. Elle décrit où et quelles ont été les avancées les plus récentes. Les principales conclusions de l'étude sont les suivantes :

  • Les inventions contre le cancer ont connu une forte augmentation de 70 % depuis 2015.  Entre 2015 et 2021, le nombre annuel de familles de brevets internationales (FBI) a augmenté de plus de 70 %, ce qui équivaut à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 9,34 %, et dépassera les 13 000 FBI en 2021.
  • Les États-Unis sont en tête, avec près de 50% de l'ensemble des IPI entre 2002 et 2021. L'UE27 occupe la deuxième place avec une part de 18%, suivie de loin par le Japon avec 9%.
  • L'Allemagne a conservé sa position de premier pays d'origine en matière d'innovation liée au cancer, qu'elle a occupée pendant les deux dernières décennies, mais le Royaume-Uni, la France, la Suisse et les Pays-Bas la rattrapent rapidement.    
  • Les universités et les organismes publics de recherche (OPR) jouent un rôle croissant dans l'innovation liée au cancer. Entre 2002 et 2021, ils représenteront près d'un IPI sur trois dans ces technologies au niveau mondial.
  • Bien que les principaux demandeurs aient des origines géographiques diverses, les activités de brevetage dans le domaine du traitement du cancer sont largement localisées aux États-Unis.

La liste des dix premières entreprises déposantes au niveau mondial pour la période 2015-2021 comprend six sociétés européennes et quatre sociétés américaines.

Une nouvelle plateforme pour trouver des technologies de lutte contre le cancer

Cette étude est complétée par une plateforme en ligne gratuite, Technologies combattant le cancer, qui simplifie l'accès des chercheurs et des investisseurs aux informations techniques contenues dans les documents de brevet pertinents, où qu'ils se trouvent dans le monde. La plateforme comprend non seulement les 140 000 inventions sur lesquelles l'étude s'est basée, mais bien d'autres encore. Des examinateurs et des analystes de données de l'OEB et de dix offices nationaux de brevets ont mis à profit leurs connaissances spécialisées pour préparer plus de 130 ensembles de données portant sur quatre grands thèmes : la prévention et la détection précoce, le diagnostic, les thérapies, le bien-être et les soins post-traitement. Désormais, les scientifiques travaillant dans ces domaines essentiels peuvent plus facilement explorer la mine de documents techniques de l'OEB sans avoir besoin d'une expérience préalable en matière de recherche de brevets. Les dix offices de brevets participants sont ceux de l'Autriche, de la Bulgarie, du Danemark, de la France, de la Grèce, de l'Italie, de la Norvège, de la Suède, de la Suisse et de la Turquie. Il s'agit de la quatrième plateforme de ce type de l'OEB, après celles sur les coronavirus, les technologies énergétiques propres et la lutte contre les incendies.

inpi

Pour faciliter le développement et la commercialisation de nouvelles technologies de lutte contre le cancer, l'OEB met à jour son outil gratuit, le "Deep Tech Finder", qui répertorie près de 8 000 start-ups de toute l'Europe ayant déposé des demandes de brevet. L'outil comprend désormais des filtres pour 17 technologies différentes liées au cancer, concernant 1 340 startups prêtes à investir dans ce domaine. Cela aide les investisseurs et les partenaires potentiels à trouver des startups européennes proposant de nouvelles technologies de pointe dans le domaine du cancer, dans le secteur des "deep tech". Lire le communiqué de presse de l'Office Européen des Brevets - Télécharger l'étude complète (en anglais) [PDF] - Communiqué de Presse de l'INPI -

lundi 19 février 2024

L’Institut Montaigne recommande au gouvernement de travailler à la création d‘une Autorité de l’IA

L'Institut Montaigne publie en Janvier 2024 une note d'action : "Pour une Autorité française de l’IA".

L'année 2023 a été marquée par la déferlante IA. Le monde a découvert ChatGPT, l’intelligence artificielle à usage général de l’entreprise américaine OpenAI. Pris de court par le caractère exponentiel de l’accélération technologique, les dirigeants politiques et économiques du monde entier se réunissaient pour tenter d’évaluer les nouveaux risques et inventer une gouvernance mondiale autour de l’IA lors du premier Sommet sur la Sûreté de l’IA organisé au Royaume-Uni. En effet, les capacités de cette technologie apparaissent tout aussi irrésistibles que dangereuses, comme c'est souvent le cas pour les innovations les plus révolutionnaires pour l’humanité. Dans ce contexte de gouvernance internationale tâtonnante, l’élaboration d’outils d’évaluation pour comprendre les évolutions de la technologie et de ses risques apparaît nécessaire.

Institut Montaigne

Alors que plusieurs pays leaders de l’IA ont déjà pris les devants en annonçant la création de leurs propres Instituts de Sûreté de l’IA et que l’Europe s’apprête à mettre en place des règles contraignantes en matière de développement et d’usage, la France manque à l’appel de cette réflexion et prend un retard impardonnable. Or, Paris accueillera bientôt la deuxième grande édition du Sommet Mondial de l’IA : l’opportunité d’inscrire la question à l’agenda de chacun mais aussi de faire face à nos responsabilités et de montrer notre engagement et le sérieux de notre réflexion, tant sur le potentiel, les risques et les atouts du jeune écosystème français que sur les outils de gouvernance indispensables à un pilotage sécurisé.

Aussi l’Institut Montaigne recommande-t-il au gouvernement de travailler à la création d‘une Autorité de l’IA, sur le modèle des Autorités nationales propres à la France. Cette Autorité aurait pour mission principale d’évaluer rigoureusement, au rythme de ses évolutions, la performance et les risques de la technologie. Conscient des étapes et des contraintes réglementaires à l’établissement d’une telle Autorité de référence, l’Institut Montaigne propose une feuille de route opérationnelle, viable et responsable, rassemblant les forces en présence.

source: "Pour une Autorité française de l’IA" - Note d'action - Institut Montaigne - Janvier 2024 -

vendredi 9 février 2024

Bilan 2023 de la socialmediasphère Pharma [#BeyondTheScore]

Avec LauMa Communication, Buzz E-Santé dévoile le bilan 2023 de la socialmediasphère pharma en France via son baromètre #BeyondTheScore pour comprendre les usages, identifier les bonnes pratiques et les tendances. Découverte des résultats.

Buzz e-santé

Les médias sociaux deviennent de plus en plus incontournables dans les dispositifs de communication des laboratoires pharmaceutiques en France. L’année 2023 marque assurément un changement dans le choix des plateformes sociales plébiscitées par la pharma.

LauMa Communication

Pour comprendre les usages, identifier des bonnes pratiques et des tendances, Buzz e-santé et LauMa Communication ont lancé le 1er baromètre qui décortique la socialmediasphère pharma : #BeyondTheScore.

#BeyondTheScore : bilan 2023 de la socialmediasphère Pharma

Cette analyse de l’année 2023 porte sur 24 comptes X (Twitter) et 6 comptes Instagram de laboratoires pharmaceutiques en France avec un suivi mensuel de chaque KPI. Pour la première fois ils proposent une analyse des comptes Instagram non corporate pharma.

Si X a longtemps été le réseau préféré des principaux laboratoires pharmaceutiques présents en France, il semble que ce soit de moins en moins le cas et qu’à défaut d’un réel désamour, 2023 soit en tout cas une année d’observation. Ainsi, en 2023, 4 389 tweets ont été publiés par la Xosphère pharmaceutique versus 6 800 en 2022 soit 2 411 tweets en moins.

En parallèle, entre le T3 2023 et le T4 2024, la publication de posts par les comptes Instagram corporate des laboratoires pharmaceutiques a augmenté de 70 %.

X : des communautés en baisse

#BeyondTheScore : bilan 2023 de la socialmediasphère Pharma - classement selon le nombre d'abonnés aux comptes X ex-Twitter des labos
Classement global des laboratoires pharmaceutiques selon le nombre d’abonnés sur X [Twitter] au 31/12/2023

Les communautés X des laboratoires enregistrent une baisse organique tout au long de l’année. Parmi les comptes bénéficiant du plus d’abonnés on peut citer Sanofi (30 028), Abbvie (15 130) suivi de Roche (12 863) et Pfizer (12 234). Un classement qui a évolué au cours de l’année.

Ce qui est intéressant d’observer, c’est la progression du nombre d’abonnés sur l’ensemble de l’année. 19 comptes X connaissent une baisse de leur nombre d’abonnés lors du T4 2023. En moyenne, ces comptes ont perdu 39 abonnés lors du dernier trimestre. Sur l’année 2023, 14 comptes sont en recul avec une perte moyenne de 132 abonnés.

Toutefois, certains comptes connaissent une croissance d’abonnés sur l’année 2023 par rapport à 2022...Lire tout le communiqué de presse de Buzz e-santé et LauMa Communication - Télécharger #BeyondTheScore : le bilan 2023 de la socialmediasphère Pharma -